La main verte
En Anjou, 230 parcs et jardins font le bonheur des jardiniers amateurs et chevronnés. Une tradition botanique qui remonte au roi René d’Anjou, au XVe siècle, premier importateur de plantes au retour de ses voyages. Au XIXe siècle, le savoir-faire angevin fut exporté jusqu’aux États-Unis par le pépiniériste André Leroy. Plantes, arbres ou fleurs, l’Anjou met les petits pots dans les grands et recense de très nombreuses variétés sur ses terres, que l’on découvre par exemple dans le parc à thème végétal Terra Botanica, qui est rentré en 2023 dans le top 10 des parcs à thème les plus fréquentés de France, avec plus d’un demi-million de visiteurs. Nous y retrouvons également le Parc oriental de Maulévrier, le plus grand parc oriental d’Europe, le jardin Camifolia qui abrite des plantes médicinales et aromatiques ou encore les Chemins de la Rose, écrin naturel composé de 13 000 rosiers. En plus de ses magnifiques parcs et jardins, l’Anjou est reconnu en Europe pour la variété et la qualité de ses productions horticoles.
VEGEPOLYS VALLEY est un pôle de compétitivité qui soutient et rassemble les entreprises, les centres de recherche et de formation du domaine du végétal pour faire naître des projets innovants.
L’Office communautaire des variétés végétales (OCVV) est une des rares agences officielles de l’Union européenne présente en France, à Angers. Elle est responsable de la gestion du régime de propriété intellectuelle pour les nouvelles variétés végétales.
Un territoire entre terre et eau
La Loire, joyau naturel
Inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO au titre de ses paysages culturels vivants, la Loire parcourt l’Anjou sur 130 km. Du haut d’un belvédère - à Montsoreau (classé Plus beau village de France), Saumur ou Gennes-Val de Loire - ou au gré des larges paysages - comme à Saint-Mathurin-sur-Loire, Bouchemaine ou Chalonnes-sur-Loire, la vraie nature du fleuve royal devient évidente.
La Loire préserve, avec Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, un empire vivant où se côtoient de multiples espèces animales et végétales. Cette escale migratoire offre à de nombreux oiseaux un site de nidification et d’hibernation. Afin que cette vie sauvage continue de faire toute la richesse du fleuve, différentes mesures de protection (.pdf - 3.6 Mo) sont mises en place. La Loire prend soin de vos yeux, prenez soin d'elle !
Le fleuve a modelé les paysages ligériens, formant de nombreuses îles, mais aussi les mentalités de ses habitants : mariniers, pêcheurs, cultivateurs et citadins. Fleuve libre, la Loire s’impose avec grâce, force et douceur à la fois.
Le site Natura 2000 Vallées de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau s’étire sur 53 km et près de 24 communes. La vallée de la Loire offre une riche mosaïque paysagère, comprenant des milieux naturels variés tels que des prairies inondables maillées de bocage et de « boires », des grèves sableuses, des coteaux calcaires… Ces milieux variés abritent à leur tour de nombreuses espèces végétales et animales, rares ou menacées, comprenant aussi bien des poissons migrateurs (saumon…), des mammifères aquatiques (castor d’Europe, loutre d'Europe) et terrestres (chauves-souris), que des invertébrés (rosalie des Alpes, gomphe serpentin…). Le site Natura 2000 est aussi une zone importante pour l’avifaune migratrice, plus de 30 espèces d’oiseaux patrimoniales telles que les sternes pierregarin ou le balbuzard pêcheur y sont présentes et en dépendent.
Les troglodytes et carrières
Le tuffeau est blanc tandis que le falun est jaune. Ils constituent des roches pratiques et esthétiques pour la construction, qui font resplendir les habitations au coucher du soleil ! Pour extraire le falun, les habitants possédaient une technique originale : ils creusaient une tranchée dans un champ, qu’ils élargissaient progressivement jusqu’à la nappe phréatique, à l’abri des intempéries. Une fois la carrière épuisée, en dégageant la terre pour créer une grande cour en profondeur, ces mineurs créaient une sorte de falaise dans laquelle ils creusaient des habitations troglodytiques. Le site troglodytique Le Mystère des Faluns vous conduira autour d’une scénographie inédite dans les souterrains de l’Anjou.
En Anjou, les troglos sont partout. Dans la plaine ou au cœur du coteau saumurois, découvrez toutes les facettes de ces galeries souterraines. Et préparez-vous, on en compte plus d'un millier de kilomètres. On peut y manger, y dormir, y passer en vélo, y déguster des vins et même s'y baigner ! Au Bioparc de Doué, changement d’ambiance. Au cœur d’un site troglodytique remarquable et pour le bonheur des visiteurs, plus de 1 200 animaux, 130 espèces, y ont trouvé refuge depuis un demi-siècle.
Un savoir-faire préservé et valorisé
La tradition ardoisière
Dès le VIIIe siècle, les qualités de l’ardoise telles que l’imperméabilité et la résistance aux intempéries font qu’elle sert en premier lieu à l’édification des murs des habitations. Au XIe siècle, la pierre bleue extraite dans des carrières à ciel ouvert orne les toitures. Aujourd’hui encore, l’ardoise angevine recouvre les toits des châteaux d’Angers et du Plessis-Macé et s’utilise dans la rénovation des édifices nationaux.
L’ardoise d’Anjou était récemment encore extraite à plus de 500 m de profondeur dans les carrières schisteuses de Trélazé. Offrant une remarquable qualité, elle s’exportait même jusqu’au Japon ! Designers, décorateurs et artisans contemporains remettent l’ardoise au goût du jour. Objets, ameublement pour la maison ou le jardin, elle se décline sous plusieurs facettes. Sillonnez les paysages ardoisiers, le temps d’une promenade à pied ou à vélo !
Au parc des Ardoisières, découvrez un univers lunaire, d’anciennes carrières à ciel ouvert reconverties en lieux naturels sauvages. Retrouvez les gestes des mineurs au musée de l’Ardoise et à la Mine bleue à 126 m sous terre dans une authentique mine d’ardoise. L’association d’artistes Centrale 7 vous accueillera au cœur de l’ancien site de mines à fer à Nyoiseau pour découvrir ses expositions temporaires et son parcours d’interprétation du patrimoine minier.
Les moulins, témoins du passé
L’Anjou a compté plus de 1 200 moulins à vent et 700 moulins à eau. Soit cinq par paroisse ! Aujourd’hui encore, nulle autre région ne rassemble sur ses terres autant de types connus de moulins. Et pour cause, l’association des Amis des Moulins de l’Anjou œuvre à la restauration de ces témoins exceptionnels du passé jusqu’à, pour certains, leur remise en état de fonctionnement. Ce qui place l'Anjou au 2e rang national, derrière le département du Nord, par le nombre d’édifices restaurés.
Les petites cités de caractère
Le Maine-et-Loire compte 12 Petites cités de caractère, un nombre remarquable qui témoigne de la richesse et de l’authenticité de son patrimoine.
Un patrimoine architectural exceptionnel
Les châteaux et belles demeures
L’Anjou compte plus de 1 200 châteaux et belles demeures, dont certains parmi les plus impressionnants de France : le château d'Angers, connu pour abriter la Tenture de l'Apocalypse, le château de Saumur dominant la Loire, le château de Brissac, le plus haut de France, le château de Brézé qui possède les douves sèches les plus profondes d’Europe, le château de Montreuil-Bellay, le château de La Lorie ou encore le château de Montgeoffroy...
Un patrimoine religieux riche
Le Maine-et-Loire est un haut lieu du patrimoine religieux avec des abbayes et églises d’exception :
- l'Abbaye de Fontevraud, nécropole des Plantagenêts ;
- l'Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil, offrant une vue panoramique sur la Loire ;
- la Cathédrale Saint-Maurice et laCollégiale Saint-Martin à Angers ;
- Notre-Dame des Ardilliers à Saumur, joyau du XVIIe siècle ;
- Saint-Denis de Pontigné, remarquable pour ses peintures murales.
Un patrimoine industriel et Art déco
L'Anjou ne se limite pas aux « vieilles pierres » et met en valeur son patrimoine moderne art-déco avec la Maison Bleue à Angers (Art Déco), l'école d'aviation d'Avrillé, la piscine du château de Rou-Marson…